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Crossroads 2024

Publié le
Oct 10, 2024
Flore Depierre
Content Marketing Specialist

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Crossroads 2024, l'événement n°1 en Belgique à l'intersection des RH et de la mobilité, s'est tenu le 3 octobre et a réuni plus de 150 experts en mobilité, des gestionnaires de flottes et des responsables RH, souhaitant découvrir les dernières innovations du secteur de la mobilité d’entreprise.  Cet événement a également prouvé que la mobilité d'aujourd'hui va au-delà d'avoir une voiture de société, qu'elle soit électrique ou non.

Avec 4 conférences et plusieurs présentations de startups innovantes, l'événement visait aussi à sensibiliser à l'utilisation de la voiture et à son impact sur notre planète. Dans une société qui vise la neutralité carbone d'ici 2050 - ou 2060 dans certains pays - en Belgique, 75 % des déplacements quotidiens se font encore en voiture. Et selon Frank van Gool CEO de FEBIAC, malgré les réglementations mises en place par l'UE pour réduire les émissions de CO2 (Green Deal, Fit for 55, imposition fiscale sur les flottes non électriques...), atteindre 100 % de véhicules électriques dans le secteur de la mobilité ne suffira pas à combler l'écart vers des émissions nettes nulles.

Néanmoins, il y a encore une certaine stagnation en ce qui concerne le passage à l’électrique. Alors que le gouvernement belge pousse à l’électrification des flottes – tant privées qu’en entreprises – avant 2026, les entreprises hésitent à investir dans une flotte de VE tant que les voitures actuelles ne sont pas obsolètes, sachant qu’elles ont jusqu’à 2026 pour décider de faire la transition ou d’abandonner l’usage de la voiture. « Les utilisateurs de voitures en Belgique commencent également à se demander si la transition en vaut l'investissement, avec des villes devenant de plus en plus piétonnes », a déclaré Frank.

Les villes devenant plus piétonnes, cela signifie plus de piétons évidemment, mais aussi plus d'utilisateurs de vélos. Cependant, avec l’augmentation du nombre de cyclistes, les préoccupations concernant la sécurité augmentent. Luigi Vroman de la VIAS Academy a partagé des statistiques sur les accidents de la route et les efforts réalisés pour réduire le nombre de morts sur les routes : « Même si techniquement l'objectif est d'avoir 0 mort sur la route, il est aujourd'hui fixé à 323, ce qui est déjà un nombre bien inférieur à celui d'il y a quelques années », a-t-il déclaré.

Se rendre au travail à vélo ou à pied a également un impact sur la santé et l’environnement. L’activité physique est bénéfique, mais avec tant de voitures, l’exposition à la pollution de l’air et le risque d’accidents sont les revers de la médaille. « Si chaque Belge faisait du vélo ne serait-ce que 2 km chaque jour, il y aurait beaucoup moins de morts sur les routes et moins de pollution dans l’air », a-t-il affirmé.

Il est également dans l'intérêt des entreprises de réduire le nombre de voitures de société et d'offrir une mobilité plus flexible, sachant que le coût social des accidents de la route est très élevé. En 2022, 19 % des accidents de travail se sont produits pendant les trajets domicile-travail et 40 % de ces accidents se sont produits aux heures de pointe. C’est là que les horaires de travail flexibles et le télétravail deviennent pertinents.

De plus, le télétravail permet plus de flexibilité, de gain de temps, de liberté et d’autonomie pour les employés. En 2023, en Belgique, 36 millions de kilomètres ont été économisés grâce au télétravail, ce qui représente une augmentation de +285 % par rapport à 2018 (source BeMob).

Cependant, 4 ans après les débuts du télétravail, pour certaines personnes, il est devenu une source de stress, de sur-stimulation et d'isolement, ce qui peut entraîner un burn-out ou similaire. Mais pourquoi ? Fiona Beenkens, fondatrice de BetterAtHome, explique que l'espace de travail peut être à l'origine du problème et augmenter le niveau de stress : « L’espace dans lequel nous travaillons a un réel impact. Nous devons nous sentir stimulés dans notre espace de travail, et cela va bien au-delà du simple fait d'avoir un deuxième écran et un bureau. »

Notre subconscient a besoin de savoir ce qu’il se passe derrière nous. C’est la partie de notre cerveau qu’il faut « tromper ». Travailler face à un mur, dans des espaces encombrés ou à côté de son lit sont des exemples d’agencements inadéquats. Cependant, il est possible d’y remédier, par exemple en plaçant un séparateur de pièce entre votre lit et votre bureau.

En matière de stress, le problème n'est donc pas le télétravail en soi, mais davantage notre environnement. Revenir à 100 % au bureau ne résoudra que le facteur d'isolement. Mais alors, quelle est la solution  ? Tout simplement trouver un équilibre grâce au travail hybride. En 2022, 57 % des Belges travaillaient à domicile 1 à 2 jours par semaine et 32 % entre 3 et 4 jours. Chacun a des besoins différents en termes d'environnement de travail, et en fonction de sa personnalité. Se rendre au bureau reste important pour socialiser, mais le télétravail est tout aussi essentiel.

« Quand une fleur ne fleurit pas, on ne change pas la fleur, on change l’environnement. » a cité Fiona.

Tout comme trouver le bon équilibre dans votre espace de travail peut considérablement influencer votre productivité et votre bien-être, optimiser vos choix de mobilité peut également jouer un rôle clé pour améliorer votre vie à la fois professionnelle et personnelle. Sam Heymans de Lizy a souligné l'importance des solutions durables et flexibles, telles que le leasing de véhicules électriques d'occasion, qui répondent aux besoins évolutifs des travailleurs d'aujourd'hui. Que ce soit un espace de travail favorisant la concentration ou un véhicule aidant à une mobilité plus verte et plus économique, l'essentiel est d'investir dans des solutions qui améliorent notre quotidien à chacun.

Au cours des dix dernières années, les véhicules électriques ont connu une croissance aussi rapide (voire plus rapide) que la télévision ou l’ordinateur, et sont plus performants que prévu ; aujourd'hui, les voitures tombent en panne avant la batterie. Pourtant, l'adoption des véhicules électriques est toujours lente, principalement en raison de leur coût.

Pour améliorer le rapport qualité-prix et les performances, l'industrie automobile va se diriger vers le leasing multi-cycles de vie (véhicule électrique réutilisable, leasing abordable, solution durable). Malgré le prix d’achat initial élevé, les coûts de maintenance seront plus bas et la durée de vie plus longue. Le véhicule électrique du futur aura une bonne autonomie longue distance, et en devenant une voiture d'occasion, il améliorera sa durabilité.

🗓️ On se voit à Crossroads 2025?